
Chers chanteurs et auditeurs, dans cette Ă©mission, nous allons chanter un air des plus airs d’opĂ©ra qui soit! Lascia ch’io pianga… et qui plus est en italien… sis si si! Vous alllez très bien y arriver!
Vous pourrez d’ailleurs retrouver une page sur ce chant sur le site VO!X de Radio-France.
Haendel, Georg Friedrich Haendel en est le compositeur. Il l’a composĂ© dans un oratorio puis repris ensuite dans son opĂ©ra Rinaldo en 1711, qui Ă©voque la première croisade et JĂ©rusalem assiĂ©gĂ©.
L’intrigue met en scène Almirena, fille du capitaine en chef, promise à Rinaldo, qui est enlevée par Armida, l’amante d »Argente, roi de Jérusalem… Vous avez compris???
Bref! Prisonnière, Almirena chante le plus beau des désespoirs et plaide la liberté dans cet air. Ces émotions sont traduites dans la musique même. La phrase musicale est entrecoupée de silences, comme pour illustrer les sanglots du personnage. Pour que le thème ne soit pas saccadé, il ne faut pas penser ces silences comme des coupures franches, mais comme si l’émotion vous empêchait de chanter la phrase en une seule fois.
Voici la traduction vous allez dire:
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Et soupirer, et soupirer après ma liberté !
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Que la douleur brise les liens
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié,
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté…. Vous voyez le chant se termine avec une note d’espoir!
