Après la victoire soviétique du premier satellite dans l’espace, les États-Unis sont inquiets du retard qu’ils ont pris, se sentent très vulnérables et veulent réaffirmer leur puissance. En se fixant un objectif que jamais personne n’a atteint : envoyer le premier homme sur la Lune. Un objectif qui semblait irréaliste pour l’époque.
Les Américains sont fiers de leurs succès spatiaux, et surtout d’Apollo 11. Cette mission est apparue dans un contexte de grandes rivalités entre les États Unis et l’Union Soviétique. Dans les années 1960, l’Amérique avait pour objectif de battre l’URSS après le succès soviétique du premier homme mis en orbite, Youri Gagarine. Alors le président J.F Kennedy décide le lancement du programme Apollo, lors du célèbre discours We Choose to Go to the Moon (Nous choisissons d’aller sur la Lune), prononcé le 25 avril 1961. Il y annonce un objectif clair, mais jugé irréaliste pour l’époque : envoyer le premier homme sur la Lune avant 1970. Ce programme a connu de nombreux aléas, mais surtout une victoire que tout le monde retient: Apollo 11
Le grand souhait de Kennedy
Le programme Apollo est un programme de course à l’espace contre l’Union soviétique. Ce programme a été supervisé par la NASA et s’est déroulé de 1962 à 1972. Durant cette période plusieurs missions se sont succédées, mais la première, Apollo 1, a été une catastrophe puisque le vaisseau qui devait décoller avec trois astronautes a pris feu au sol, causant la mort de ses occupants. Cet échec a été suivi par Apollo 4, 5 et 6 sans équipage entre 1967 et 1968. Après cette période de rectification technique Apollo 8 a été le début du succès en réussissant à mettre en orbite un premier équipage autour de la Lune. La voie du succès était ouverte pour Apollo 11.
Le Triomphe de L’Amérique
La mission Apollo 11 est sûrement la mission dont l’Amérique est la plus fière. Elle représente alors un enjeu énorme pour les Etats-Unis qui ont investi des milliards de dollars, sans être sûrs de la réussite finale. C’est également l’aboutissement d’une série de missions qui ont demandé des innovations techniques phénoménales. Le 16 juillet 1969 la fusée Saturn-5 décolle du centre spatial Kennedy, elle emporte avec elle trois astronautes : Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins. Ces trois astronautes sont tous les trois des pilotes d’essais et militaires américains. Arrivés en orbite 
autour de la Lune, Aldrin et Armstrong laissent Collins dans l’orbiteur et descendent dans le module Eagle pour se poser sur la Lune le 21 juillet 1969, à 7 km de leur point de base prévu. En arrivant sur ce sol nouveau, Armstrong a prononcé une phrase devenue célèbre: “Un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour l’humanité“. Après cette arrivée et cette phrase célèbre les deux astronautes sont restés 21 h sur la Lune pour prélever quelques roches lunaires et faire de multiples missions comme installer un réflecteur laser pour mesurer des distances, et bien évidemment planter le drapeau américain pour montrer leur victoire. Après ces différentes tâches, le module Eagle repart de la Lune, retrouver l’orbiteur où se trouvait toujours Collins, pour repartir en direction de la Terre, où l’équipage amerrit dans l’océan Pacifique après une durée d’environ 8 jours passés dans l’espace. Cette exploit a été visionné par des millions de personnes dans le monde, grâce à une diffusion par Mondovision sur de nombreux écrans. Cette diffusion mondiale montre encore beaucoup le fait que cette mission intrigue ne nombreuses personnes du monde. Grâce à ce succès, les États-Unis ont rempli leur objectif de réaffirmer leur puissance et de dépasser leur adversaire avant les années 70. Ils ont également prouvé que dans un contexte de tensions et de “Guerre froide” ils pouvaient s’affirmer par le soft power. Néanmoins,
cette mission a fait l’objet d’une “théorie du complot” car d’après certains individus les vidéos provenant de la Lune ne seraient que des images filmées dans un studio: ainsi, le drapeau flotte dans l’air lunaire où il n’y a pas d’atmosphère, ou encore sur les photos prises par Buzz Aldrin le “ciel” est représenté sans étoiles. Ces arguments ont facilement été démontrés comme faux par des scientifiques.
L’Amérique a de nouveaux projets
C’est lors de la fête nationale américaine le 4 juillet 2019 que l’ancien président Trump annonce le projet Artémis avec pour objectif la première femme sur la Lune avant 2024. Il veut maintenir la suprématie spatiale, “confirmer le leadership” américain, asseoir sa présence stratégique” et tester les technologies avant une autre grande mission: les Hommes sur Mars. Le programme Artémis a commencé en 2020 et la première mission nommée Artémis 1 est censée débuter le 12 février 2022 depuis le centre spatial Kennedy. Ce nouveau programme témoigne que la course à l’espace continue entre les puissances spatiales.
Ainsi le programme Apollo et surtout Apollo 11 ont été des moyens très efficaces de reprendre le dessus sur l’URSS durant la “Guerre froide”. Ceci a également était une prouesse scientifique et technologique avec un fort budget et une mise en œuvre impressionnante. Le premier pas sur la Lune de Neil Armstrong restera un évènement marquant dans l’histoire spatiale mondial. Désormais les États-Unis veulent continuer d’affirmer leur suprématie spatiale avec Artémis.
Pour résumer simplement Apollo 11
Sources: Wikipédia, Vikidia, L’Echos, La Tribune, Youtube
