L’Homme au bonnet rouge.

Le commandant Cousteau : ce que vous ne saviez pas sur lui - Gala
Source: gala.fr

Jacques-Yves Cousteau, connu sous le nom « le commandant Cousteau », surnommé aussi « JYC » ou encore « le Pacha » est un officier de la Marine Nationale et explorateur océanographique français. Il est le commandant de la Calypso et également réalisateur du documentaire Le Monde du silence (1955), Palme d’Or au Festival de Cannes en 1956. Cousteau et Émile Gagnan (ingénieur français spécialisé dans les gaz) ont travaillé ensemble sur la perfection du scaphandre autonome. De multiples films et documentaires ont été réalisés sur ses explorations sous-marines, des diffusions qui ont rencontré un large succès.

En 1942, Cousteau, passionné de cinéma, réalise son premier film « Par 18 mètres de fond ». En 1953, avec le Dr Harold Edgerton, il prend les premières photos à grande profondeur et publie le « Monde du silence ». L’adaptation cinématographique du livre par Louis Malle, remporte la Palme d’or au Festival de Cannes, en 1956. Ici, une image datée du 28 janvier 1956, extraite du « Monde du silence ».
En 1942, Cousteau, passionné de cinéma, réalise son premier film Par 18 mètres de fond. En 1953, avec le Dr Harold Edgerton, il prend les premières photos à grande profondeur et publie le Monde du silence. L’adaptation cinématographique du livre par Louis Malle remporte la Palme d’or au Festival de Cannes, en 1956. Ici, une image datée du 28 janvier 1956, extraite du Monde du silence.

Couvert de son fameux bonnet rouge, le commandant Cousteau sillonne durant quatre décennies les mers et les océans, en accueillant régulièrement à son bord des archéologues, biologistes, géophysiciens, zoologues et écologistes, dans un désir de faire avancer la recherche et la connaissance de la biologie marine.

Le commandant Cousteau et son équipe à bord de « La Calypso ».
Le commandant Cousteau et son équipe à bord de « La Calypso ». INTERPRESS

Écologiste dans l’âme

Fervent défenseur de l’écosystème marin, il s’engage en 1960 contre le projet du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) d’immerger 2000 tonnes de déchets radioactifs en Méditerranée, entre la Corse et Antibes.

Dans sa lutte pour la préservation de la vie marine, il crée au États-Unis en 1973 la Cousteau Society qui comptait près de 250 000 adhérents dans les années 1990. En 1983, Jacques-Yves Cousteau s’allie avec plusieurs ONG dont Greenpeace contre la convention de Wellington, qui aurait facilité l’exploitation des ressources de l’Antarctique. Il lance alors une pétition qui recueille plus d’un million de signatures, et en obtient le classement comme zone protégée en intervenant auprès de l’ONU. “On lui doit la sanctuarisation de ce continent”, reconnaît Laurence Veyne, directrice adjointe du programme Greenpeace.

On trouve aussi des polémiques : c’est la mise à mort d’un jeune cachalot, blessé par les hélices du bateau, achevé d’une balle dans la tête, le massacre d’un groupe de requins venus dévorer le cadavre du cachalot ou encore la destruction d’un banc de poissons à la dynamite. 

Source: Télérama

Dans son ouvrage Cousteau, une biographie, Bernard Violet ( journaliste et écrivain français, spécialisé dans les biographies ) raconte que l’équipe d’aventuriers manipulait les animaux pour obtenir de belles images. Plus que des documentaires scientifiques, il fallait faire de bon films qui rencontreraient le succès à travers le monde. Des méthodes discutables qui ont refait surface en 2015 avec une chronique du cinéaste et romancier Gérard Mordillat, dans l’émission de web radio Là-bas si j’y suis, qui décrit le film comme “naïvement dégueulasse” et assure que le commandant Cousteau “faisait chier les poissons”, assassinait des requins et “faisait péter les récifs à la dynamite”.

Un engagement écologique sur le tard mis de côté. 

Malgré toutes ces accusations, dont certaines sont des thèmes du film L’Odyssée, nombreux sont ceux qui s’élèvent pour défendre la démarche du navigateur. Ce qui passe pour choquant pour les consciences éveillées à l’écologie ne l’était pas à l’époque. A ce moment-là, le commandant cherchait à découvrir plus qu’à protéger. Mais à partir des années 70, il a radicalement changé de discours. 

Cousteau “est passé à un rôle de défenseur des océans, il a pris son bâton de pèlerin pour éveiller les consciences à l’écologie”, affirme Laurence Veyne de Greenpeace France interrogée par 20 minutes. “On ne peut pas, au nom des polémiques qu’il a pu susciter, nier le rôle énorme qu’il a eu en matière de sensibilisation à la protection des mers et des océans”.

Sources principales:

https://fr.cousteau.org/le-commandant.php

https://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-yves-cousteau/2-la-conscience-ecologique/

https://www.europe1.fr/culture/sortie-de-lodyssee-la-part-dombre-du-commandant-cousteau-2870890