Contexte Cette séance a été imaginée dans le cadre de l’expérimentation ministérielle d’un kit robotique par des élèves de CM1 et CM2. En savoir plus Accéder à l’ensemble des productions issues de cette expérimentation
Cette séance a été mise en œuvre dans une classe de CM1 de l’école Marcus, à Lezoux (63).
Les élèves, totalement débutants, ont pu découvrir un objet programmable, le Sphero Mini, et agir sur ses déplacements dans des contextes présentant des difficultés croissantes.
Activités spécifiques
Les élèves utilisent toujours le même bloc d’instruction rouler qui peut être configuré selon trois paramètres : direction, vitesse et durée. Si nécessaire, ils peuvent répéter cette instruction plusieurs fois dans une même situation, en faisant varier les paramètres, pour enchainer plusieurs actions différentes et ainsi ajuster la façon de rouler de la machine en fonction des besoins, c’est-à-dire du problème à résoudre.
Résultats observés chez les élèves
Pour une première approche, la contrainte de l’utilisation systématique du même bloc d’instruction permet de ne pas confronter directement les élèves à la complexité du choix des blocs nécessaires, tout en leur permettant de découvrir le principe de la programmation par blocs.
Le Sphero Mini ne disposant pas de capteurs, il ne peut pas directement interagir avec son environnement. C’est à la personne qui le programme d’anticiper les comportements à mettre en œuvre et de définir la séquence des actions à effectuer. Cette entrée en matière permet de s’initier simplement à la programmation robotique.
Cette séance a stimulé la curiosité intellectuelle des élèves et a renforcé certaines compétences transversales : collaboration, coopération, pensée informatique.
Difficultés ou défis rencontrés
En raison des contraintes matérielles (4 Sphero Mini disponibles) et de l’intérêt de faire manipuler les élèves en petits groupes, ici en binômes, cette séance de découverte guidée a été menée par l’eRUN de la circonscription. La séance a été répétée trois fois, à chaque fois avec environ un tiers des élèves de la classe, dans une salle dédiée. Pendant, ce temps le reste de l’effectif travaillait avec l’enseignante dans la classe.
Cependant, disposer de suffisamment de matériel pour pouvoir travailler en classe entière ne serait pas forcément souhaitable pour autant. L’adulte étant assez sollicité, il serait complexe de gérer plus de binômes en même temps.
L’idéal semblerait plutôt de pouvoir faire travailler en autonomie les deux tiers des élèves non concernés pendant cette séance.
Projections
Afin d’aller plus loin, d’autres séances peuvent être envisagées avec le même matériel, pour découvrir d’autres instructions, ou avec d’autres robots qui utilisent la programmation par blocs.
