Ce projet à la fois expérimental et hybride est à la lisière des arts plastiques et de la musique minimaliste.
Il est né de la rencontre entre les élèves de 3°5, des lycéens option musique du Collège/Lycée Blaise Pascal (Clermont-Ferrand) et de l’artiste Jeremy Tate dans le cadre d’un partenariat avec Vidéoformes. La forme hybride de produite est une installation vidéo et sonore où les spectateurs sont confrontés à un environnement immersif et intimiste, coupé de tout repère extérieur, se voulant hypnotisant, dans la pénombre et joue avec un rythme qui sert de fils rouge conducteur pour le projet : motifs et répétitions, musique minimaliste. Les élèves ont également réfléchi au lieu donné qui était la salle de sophrologie pour y laisser des trames dans leurs propositions de production. L’entrée de cette exposition se fait par un couloir dans le noir où le spectateur peut avoir recours à son portable pour y voir les différentes propositions d’installation des élèves et scanner les QR code pour écouter les propositions de création musicales. Puis le spectateur peut déambuler dans l’ancienne salle située à sa droite pour y expérimenter ce rythme en échos avec ses propres rythmes biologiques. Le double écran sépare un espace rythmé par la lune qui illumine toute l’exposition de son clair de lune, et avec un espace où l’on peut s’assoir sur des fauteuils, rythmé par une forme « d’horloge mathématique et rythmique » en mouvement plus rapide et « hypnotique ».
Soit une production pour 5X2heures pour une co-création entre une quarantaine d’élèves, Jeremy Tate, et les professeures Mme Biokou-Sellier (Arts plastiques) et Madame Macary (Education musicale).
Référente du projet : Mme Biokou-Sellier
Problématiques liées aux programmes cycle 4 avec un parallèle au programme du Lycée:
L’OEUVRE, L’ESPACE, L’AUTEUR, LE SPECTATEUR
L’expérience sensible de l’espace de l’œuvre : les rapports entre l’espace perçu, ressenti et l’espace représenté perçu ou construit; l’espace et le temps comme matériau de l’œuvre, la mobilisation des sens ; le point de vue de l’auteur et du spectateur dans ses relations à l’espace, au temps de l’œuvre, l’inscription de son corps dans la relation de l’œuvre ou dans l’œuvre achevée.
Sollicitation des sens du spectateur (vécu temporel et spatial, utilisation de l’œuvre ou participation à sa production).
Problématiques : En quoi la matérialité de l’œuvre peut-elle participer au processus créatif pour les auteurs et par ce biais questionner les sens de la perception du spectateur par son envahissement de la répétition et des motifs dans l’espace de l’œuvre ?