Petit journal avec un regard léger et décalé, voir imaginé, sur ce qui se passe derrière les murs d’une maison…
Jour 1 : 1er jour de confinement. Nous sommes 3 à la maison. Mon petit frère a l’impression que le week-end se prolonge. Mon père et moi cherchons désespérément les devoirs sur l’ENT. Maman est encore au travail, elle doit récupérer un ordinateur et tous ses dossiers. J’espère ne pas craquer avec l’école à la maison.
Jour 5 : Voilà maintenant une petite semaine que nous sommes confinés. Les choses s’organisent. J’ai du mal avec les cours qui n’arrivent pas ou finalement tous en même temps. J’ai de la chance, papa et maman sont aptes à m’éclairer si j’ai de gros doutes ou tout simplement marre d’être seule face à mes cahiers. Mon frère quant à lui, se croit encore en week-end prolongé et maman a du mal à lui faire intégrer le principe des soustractions. Elle en arrive à jouer avec ses voitures pour que ça percute !
Jour 7 : C’est la fin du week-end, voilà une semaine de confinement de passée. Mes parents souhaitent que nous fassions une ballade quotidienne, nous habitons à côté des bois mais j’avoue que je serais mieux, tranquille, à bouquiner. Et là, j’ai eu le droit au paragraphe sur les bienfaits d’un esprit sain dans un corps sain… Blablabla.
Jour 8 : Une nouvelle semaine à la maison commence… Mon frère a mangé son cahier de maths. L’ ENT est saturé, tout-le-monde est dessus ! C’est le stress !
Jour 20 : On s’habitue à tout. Je suis inquiète du fait de la crise sanitaire, mais le ronronnement quotidien est apaisant. Plus ça va, moins j’ai envie d’en faire. J’ai perdu le sens de ma quête. Comme quoi la diversité de lieux, de rencontres, nous permet de maintenir le cap sans trop d’efforts. Mais là, ma motivation en prends un coup. Je ne dis rien de mon frère, il soustrait en permanence, il aurait besoin d’une séance chez le psy mais nous sommes confinés. Il va bien falloir que je le supporte.
Je n’ai plus aucune notion du temps : Le confinement est terminé! J’ ai fait une overdose de chocolat et de mon frère. Il est passé aux divisions: quelle horreur ( Les objets disparaissent bien plus vite !). Je parle à mon arbre, il est beau et puis il s’est inscrit à un concours d’ arbres: il dit qu’il à toutes ses chances. Mais bon la vie va bien finir par reprendre son cours normal. N’ est-ce pas ?
Marion
2 commentaires sur “Jour après jour, vie de confinés”
Trop rigolo et inspirant de lire cet article! Merci et bon courage!! En espérant que le petit frère ne passe pas aux multiplications car la maison risque d’être vraiment trop petite…